Davantage de secteurs ouverts aux travailleurs flexibles
Les flexi-jobs sont une forme d’occupation qui permet de percevoir un revenu supplémentaire non taxé en marge d’une activité principale. Le système existe depuis 2015 dans le secteur horeca et a été étendu en 2018 à d’autres secteurs tels que le commerce de détail, les boulangeries, les coiffeurs et les grands magasins. D’autres secteurs peuvent occuper des travailleurs sous le statut de flexi-jobber depuis le 1er janvier 2023.
Pour effectuer un flexi-job, vous devez satisfaire à différentes conditions. Vous devez :
- être retraité ou
- travailler au moins à 4/5e chez un ou plusieurs autres employeurs
- avoir travaillé au moins à 4/5e chez un ou plusieurs autres employeurs au cours du troisième trimestre qui précède celui au cours duquel vous souhaitez effectuer le flexi-job.
Vous ne pouvez toutefois pas exercer un flexi-job chez votre employeur principal ou chez un employeur qui vous a licencié au cours de l’année écoulée.
Dans quels secteurs peut-on exercer un flexi-job ?
Depuis le 1er janvier 2023, vous pourrez travailler sous le statut de flexi-jobber dans les secteurs suivants :
- cinémas (CP 303.03)
- agriculture et horticulture (CP 144 et CP 145)
- secteur de l’événementiel et de la culture (CP 304, à l’exclusion de certaines fonctions artistiques)
- secteur de la santé (CP 330 et établissements et services publics avec certains codes NACE, à l’exclusion de certaines professions de soins de santé)
- secteur du sport (CP 223)
Un statut officiel de travailleur occasionnel existe dans le secteur funéraire depuis 2019. Les tâches que ce travailleur occasionnel peut effectuer ont également été élargies depuis janvier 2023.
Le système reste, en outre, également possible dans les secteurs traditionnels :
- horeca (CP 302)
- commerce de détail (CP 119, CP 201, CP 202, CP 202.01 et CP 311)
- boulangeries (SCP 118.03)
- grands magasins (CP 312)
- coiffure et soins de beauté (CP 314)
Quels sont les avantages d’un flexi-job ?
Un flexi-job présente des avantages tant pour l’employeur que pour le collaborateur.
En tant que flexi-jobber :
- vous ne payez pas d’impôts ni de cotisations sociales sur votre salaire ;
- vous conservez tous les droits sociaux de votre activité principale ;
- vous avez droit à un salaire horaire minimum de 10,97 euros (11,49 euros dans le secteur des soins) et au pécule de vacances ;
- vous pouvez choisir quand vous voulez travailler et pour combien de temps.
En tant qu’employeur :
- vous ne payez qu’une cotisation patronale limitée à 25 % sur le salaire ;
- vous pouvez engager du personnel supplémentaire de manière rapide et flexible ;
- vous choisissez entre une déclaration Dimona journalière (en cas de contrat oral) ou une Dimona pour une période déterminée (après avoir conclu un contrat écrit avec une date de début et de fin, un horaire et une durée de travail).
Comment vous lancer dans un flexi-job ?
En tant que flexi-jobber, vous concluez un contrat-cadre écrit avec l’employeur ou l’agence d’intérim. Ce contrat définit, entre autres, la durée du contrat, le salaire et la fonction. Vous devez, en outre, également conclure un contrat de travail flexi-job pour chaque période d’occupation, qui précise, entre autres, les dates de début et de fin, l’horaire et la durée du travail.